Les fondamentaux
Les APIs (interfaces de programmation applicatives) sont devenues incontournables pour les entreprises. Les API ne cessent de croître, au même titre que les données à traiter.
Mais de quoi parle-t-on exactement et à quoi ça sert ?
Une API est un programme permettant à un logiciel producteur de données d’exposer ces données aux logiciels consommateurs de données.
Par exemple, elle est là pour faire le lien entre vos données d’exploitation issues de Renelbat et les logiciels de comptabilité et de salaire.
Pour imager c’est une porte dont il faut la clé pour rentrer.
Les meilleures pratiques décrivent que :
- Le logiciel qui produit les données doit exposer ses données à travers une API
- Le logiciel qui a besoin de consommer ces données se connecte à l’API du logiciel producteur de données.
Il est important de bien comprendre que le flux de données doit être descendant, comme l’eau qui coule dans une rivière. Sans cela le risque est de se retrouver avec des architectures logicielles en «plat de spaghetti».
À quoi sert une API ?
Inconnue des entreprises et invisible lorsque l’on navigue sur Internet ou une application mobile, elle est pourtant devenue capitale pour les entreprises.
Servant d’intermédiaire entre deux systèmes informatiques indépendants, l’API permet d’échanger des données à l’intérieur ou à l’extérieur des entreprises.
À l’ère de l’open data et de la digitalisation des entreprises, les APIs sont au cœur du fonctionnement du système d’information. C’est le cas par exemple pour une application moderne comme Renelbat qui possède des APIs pour permettre aux logiciels de comptabilité de se connecter et de récupérer des données tel que les clients, les bâtiments, les collaborateurs, les factures etc…
C’est bien Renelbat qui va capturer et produire les données d’exploitation et les exposer via ses APIs.
À partir de ce constat, il est facile de comprendre que les meilleures pratiques indiquent que ce sont les logiciels en aval de Renelbat qui doivent se connecter à Renelbat et pas l’inverse.
Quelles sont les applications des API ?
Elles sont partout, et sont utilisées au quotidien.
Par exemple, les cartes Google dans Renelbat utilisent une API Google Maps mise à disposition par Google.
Les applications sont multiples et infinies pour les entreprises au niveau des échanges de données entre plusieurs logiciels, à condition que le logiciel consommateur soit technologiquement capable de se connecter à une API et capable de récupérer les données.
Elles sont un gain de temps considérable pour les entreprises car elles peuvent être mises en place très rapidement grâce à leur interopérabilité et leur langage de programmation générique.
Quelles sont les différents types d’API ?
Il existe deux catégories principales d’API :
- les API publiques, appelées aussi « open API »
- les API privées, connues sous le nom de « enterprise API »
Les API d’entreprise sécurisées disposent alors d’une clé d’identification, fournie par un service d’authentification et d’autorisation.
Du fait de la grande diversité d’applications client, les API doivent s’appuyer sur un protocole de communication, le SOAP (Simple Object Access Protocol) ou le REST (Representational State Transfert) afin d’être compatibles avec les solutions cloud et mobiles, qu’il s’agisse d’une application Windows, Apple ou Android.
L’API Rest (ou Restful) est à présent la plus utilisée car elle offre plus de flexibilité.
Quel avenir pour les APIs ?
Les interfaces de programmation applicatives sont amenées à durer. Cela permet en effet aux entreprises de moderniser leur système d’information en optimisant l’architecture de leurs outils et en réduisant les coûts de développement.
Cela leur permet également d’être plus réactives et de s’adapter plus facilement à chaque évolution numérique. Offrant la possibilité de partager des données avec des utilisateurs externes comme les fiduciaires ou des clients, les API simplifient et développent les partenariats.
Au niveau du système d’information d’une entreprise elle permet de fluidifier le parcours de l’information et d’intégrer plusieurs logiciels comme Renelbat avec tous les logiciels de comptabilité et de salaire, mais aussi tous les ERPs.
État des lieux ?
Un nouveau paradigme se profile pour les décideurs des PME de la construction Suisse, d’un côté des logiciels métiers modernes arrivent sur le marché et de l’autre les éditeurs historiques ne proposent pas d’API’s basées sur de nouvelles technologies cloud/mobile.
Une solution intermédiaire de « cloudisation » via des technologies hybrides est souvent proposée pour pallier aux besoins des utilisateurs, mais qu’en est-il de la sécurité des données ?
Un événement malheureux est arrivé à un éditeur de la place en 2022, tout le monde est au courant de la limitation de ces approches hybrides. Un logiciel est cloud ou ne l’ai pas !
Historiquement les éditeurs historiques ont développé leurs logiciels avec des technologies datant d’une vingtaine d’années. Le client/serveurs qui consiste à installer une base de données sur un serveur local ou distant et l’interface graphique sur le poste client.
Un coût exorbitant en matière d’infrastructure informatique conjugué au manque d’évolutivité de ces systèmes condamne les entreprises à stagner et sans doute reporter la réorganisation de leur organisation.
Or la digitalisation a amené de nouveaux besoins, le partage des fonctions et des données avec des partenaires hors de l’entreprise, la simplification de l’utilisation pour les utilisateurs et une interface moderne.
Le télétravail, les applications mobiles et le besoin général d’accéder à l’information depuis un PC, un portable, une tablette et un smartphone sont également un élément prépondérant dans une organisation moderne.
Quelles sont les solutions aujourd’hui ?
Pas facile de s’y retrouver !
- Quelles sont les solutions aujourd’hui ?
- Conserver les logiciels historiques en attendant des solutions souvent promises et jamais livrées ?
- Opter pour une solution métier moderne et ressaisir les données manuellement dans les logiciels historiques qui ne proposent pas d’API ?
ou bien tenter de les contraindre à se connecter à une API tierce ? - Choisir de passer le cap et reconsidérer le système d’information en comprenant les enjeux majeurs qui se jouent actuellement, se concentrer sur le métier et externaliser les fonctions de salaires et comptabilité.
En réalité quand un éditeur de logiciels dit que les autres logiciels ne sont pas compatibles avec le leur, les 2 questions à se poser sont :
- avez-vous une API d’intégration ?
- êtes-vous en mesure de vous connecter à une API pour récupérer des données ?
Si non est la réponse à ces 2 questions alors c’est un aveu de non-capacité à s’intégrer avec d’autres logiciels. Dans ce cas précis c’est leur logiciel qui est en cause et pas les logiciels tiers qui eux possèdent des APIs.
Comme nous l’avons vu au début de cet article la réalité est que les logiciels modernes ont tous des APIs permettant l’intégration et que les logiciels historiques n’ont pas la capacité à venir chercher les données produites dans ces logiciels.
Certains éditeurs historiques ont compris les nouveaux enjeux et proposent désormais des APIs complètes permettant une intégration fluide des données, voir même propose la capacité de se connecter à des APIs.
D’autres en revanche continuent à ne pas proposer d’API et ne sont pas capables de se connecter à des APIs, obligeant ainsi les clients à rester captifs sans pouvoir les aider à moderniser leurs systèmes d’information.
En conclusion, se poser les bonnes questions en relation avec ses besoins passe par une phase de choix des meilleurs outils, quitte à repenser son système d’information et à changer de logiciel.